Les rencontres de confrontation initiées en mars dernier entre la direction financière et technique de la Société nationale immobilière (SNI) et les entreprises adjudicatrices, ont récemment débouché sur l’évaluation des avances de démarrage de travaux octroyées aux entreprises, fixées à plus de 18 milliards de francs CFA, ainsi que sur la signature d’une reconnaissance de dette par les différentes parties.
«A ce jour, la SNI a mis en place une procédure de recouvrement des créances détenues par les entreprises. Ces importantes sommes devront servir en partie à résoudre le problème récurrent des réservataires qui attendent toujours de voir leurs logements livrés et qui pour certains sollicitent un remboursement des sommes versées», a indiqué le directeur général de la SNI, Hermann Kamonomono, qui souhaite relancer le chantier de 3808 logements, avec de nouvelles modalités.
Le patron de la SNI envisage de régler rapidement cette situation intolérable due aux nombreuses irrégularités non seulement dans la facturation, mais aussi dans le suivi des travaux. «La condition des réservataires est injuste et notre motivation à recouvrer ces créances est d’abord due à la nécessité de résoudre cette situation qui perdure. Nous demandons à ces derniers, un peu plus de patience. Nous avons déjà saisi le taureau par les cornes», a-t-il assuré.
La prochaine étape de ce vaste programme de relance du chantier de 3808 logements consistera à la résiliation des contrats signés avec les entreprises ayant participées au programme. De nouveaux appels d’offres seront lancés pour la sélection de nouveaux partenaires remplissant les critères d’«efficacité et de transparence».
Lancé en 2013, ce programme devait favoriser l’accès à la propriété ou la location à plus de 3808 foyers. Il concerne 12 localités du pays : Libreville, Owendo, Nkok, Franceville, Moanda, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Makokou, Koula-Moutou, Port-Gentil et Oyem.