Le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Herman Kamonomono, accompagné d’une forte délégation composée d’auxiliaires de commandement et un représentant de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), a présenté le 19 mai aux populations d’Essassa, dans le deuxième arrondissement de Ntoum, les contours du projet de «régularisation foncière» des populations vivant dans l’emprise des parcelles de la SNI.
Ce programme dont le but est de garantir, sécuriser et protéger le droit du propriétaire, vise à lutter contre le phénomène d’arnaques foncières dont sont victimes des milliers de nos compatriotes. « L‘objectif est de permettre à tous les résidents d’Essassa désireux d’avoir un titre de propriété de se rapprocher de nos services et d’engager une procédure d’obtention de titre foncier. Ce titre foncier a l’avantage de sécuriser la propriété et le droit de l’occupant. C’est une solution que nous apportons. On a l’habitude de dire qu’il est difficile d’obtenir un titre foncier de façon traditionnelle. Or, lorsque vous êtes à l’intérieur d’un titre SNI, le processus est beaucoup plus rapide et avec un coût maîtrisé dans le cadre des espaces habités. Il s’agit d’une régularisation foncière» Hermann Kamonomono.
A Essassa, la SNI dispose d’un titre foncier d’une superficie de 3000 hectares qu’elle avait hérité de la Société nationale du logement social (SNLS), par fusion-absorption. A la suite de son opération d’implantation des panneaux à l’intérieur de son titre foncier pour le sécuriser le week-end dernier, certaines informations ont fusées dans les réseaux sociaux martelant un projet de déguerpissement des populations. Occasion pour la délégation de la SNI et les autorités communales qui l’accompagnaient de tordre le cou à ce qu’elle qualifie d’infox.
La SNI entend poursuivre ce dialogue afin d’éclairer toutes les zones d’ombre et accompagner le plus grand nombre sur le chemin de la légalité, leur éviter des arnaques foncières dont sont victimes de nombreux compatriotes.